Du cinéma et une plage... le retour
Je vous en parlai il y a peu, aujourd'hui, je vous propose un petit retour en mots et en images sur la douzième édition du festival du film asiatique de Deauville. Comme toujours ce weekend de festival été à la hauteur de mes espérances, les films projetés m'ont beaucoup plus, et comme la pluie n'était pas au rendez-vous l'homme et moi avons pu profiter peu de la ville.
Deauville, est restée plutôt authentique bien que les boutiques de luxe et les grands hôtels s'y bousculent. Un mélange de constructions dignes du pays d'Auge et de superbes chalets de bord de mer, vous fait vous y sentir dans un lieu à part, éloigné du temps et déconnecter du monde.
La proximité de cette immense plage de sable et la longue promenade en bois qui la jouxte, n'est pas étrangère à mon amour pour cette ville. Il m'est s'y agréable de me promener sur cette plage, toute propre, avec son faux air de station balnéaire des années trente et sa promenade des anglais dédiée aux grands du cinéma américain...
La découverte et l'émotion ont aussi été au rendez-vous pour ce weekend de festival. Pour cette douzième éditions nous avons pu visionner huit des nombreux films projetés. Huit films pour plus de 15 heures passées dans un univers méconnu, où l'évocation des sentiments humains est subtile et riche, où les protagonistes vivent bien loin de nos préoccupations occidentales, et où l'on mange énormément de riz. Je ne vous ferais pas à la promotion des films ayant reçu des prix, mais seulement de ceux qui m'ont ému ou fait sourire.
Pour l'émotion, je vous conseille Paju, un film coréen dirigé par Park Chan-Ok, qui retrace de le retour d'une jeune femme dans sa ville natale qu'elle a quitté trois ans plus tôt. Un très beau film à la narration un peu compliquée, mais au scénarios très intéressant.
Pour sourire, je vous conseil : The King of jail braikers, un film japonais de Itao Itsuji, qui conte l'histoire d'un prisonnier factieux rois de l'évasion. Un belle découverte qui traite avec subtilité de l'univers carcéral japonnais des années trente et de la relation détenus-geôliers.
Une fois de plus ce festival a pour nous été l'occasion de belles découvertes et de beaucoup de plaisir. Pour ceux qui seraient tentés n'hésitez plus !